IL EST TEMPS DE SE CONCERTER POUR LE PLUS GRAND BIEN DE NOTRE INDUSTRIE
PAR DARRYL SIMMONS
J’ai récemment eu une discussion animée avec des employés de restaurant qui prétendaient mériter des pourboires plus importants en raison de la baisse des salaires provoquée par la COVID-19. Pardon? Est-ce que j’ai bien entendu? Pensaient-ils vraiment que tout le monde était à l’abri de la baisse des profits?
Mon point de vue est simple : les gens devraient être payés décemment pour effectuer ce qui est un service assez standard. Quoi qu’il en soit, on voit partout des pots à pourboires sur les comptoirs. On a l’impression que tous les établissements offrant de la nourriture ou des boissons demandent de l’argent pour les aider, eux et leur personnel, à traverser cette période difficile.
Quelles balivernes et quelles absurdités! Sérieusement, n’avez-vous pas été affecté par une pandémie qui a pratiquement retiré les voitures de la circulation pendant près de deux ans? Ajoutez l’insulte à l’injure en jetant un coup d’oeil aux prix des pièces et des matériaux, qui augmentent plus vite que la vitesse d’un durcisseur ultra-rapide.
Il fut un temps, qui semble maintenant si lointain, où les réparateurs se réunissaient pour partager leurs préoccupations. Lorsque le Forum canadien de l’industrie de la carrosserie (CCIF) a vu le jour, il s’agissait d’un concept révolutionnaire. Les assureurs, les fournisseurs et les réparateurs étaient rassemblés dans une même réunion… et les réparateurs étaient réellement écoutés!
À l’époque, il y avait des séances en petits groupes où les mesures à prendre n’étaient pas seulement discutées, mais précisées et où des résultats étaient attendus! Lors de la réunion suivante, il y avait des rapports sur chaque session, et malheur au chef de session qui ne produisait pas de résultats.
Mais, avec le temps et l’influence grandissante des consolidateurs et des réseaux, la voix du réparateur individuel, qu’il soit membre d’un réseau ou indépendant, est devenue aussi douce qu’une souris d’église. Permettez-moi de répéter que vous, en tant que réparateur, devriez être rémunéré équitablement pour vos services sans avoir à demander sans cesse plus d’argent pour effectuer des réparations sûres.
Le but de ma petite diatribe est de poser la question suivante : Est-il temps de ramener une sorte de groupe d’action national, avec des points de repère et des résultats attendus? La Saskatchewan Association of Automotive Repairers (SAAR) en est un exemple parfait. Sous la surveillance et la direction de Tom Bissonnette, ses membres semblent faire avancer les choses. Ils travaillent avec leurs assureurs qui se trouvent au pays de Dieu, n’est-ce pas, leurs fournisseurs et leurs formateurs. Il semble qu’il ne se passe pas une semaine sans que j’apprenne quelque chose dans le courriel hebdomadaire de Tom à ses membres. Et ses membres l’apprécient vraiment.
Je crois que quelque chose de ce genre, à l’échelle du comté, est nécessaire. Envoyez-moi un courriel à publisher@collisionrepairmag. com ou appelez-moi si vous êtes d’accord et nous pourrons commencer à mettre les choses en marche. Ou je suppose que l’autre option est de mettre un pot à pourboire sur le comptoir.