Montréal, Québec — En ce qui concerne les batteries de véhicules électriques, l’Association des recycleurs de pièces d’autos et de camions partage une question commune avec une grande partie du grand public canadien : « Quelles stratégies de fin de vie des batteries de véhicules électriques doivent être mises en place pour soutenir nos objectifs environnementaux ? tout en atteignant l’objectif de cent pour cent de véhicules zéro émission d’ici 2035 ? »
Heureusement, l’ARPAC a plusieurs réponses. Plus précisément, quatre “commentaires” du président-directeur général de l’association, Simon Matte, sur la manière dont ils tenteront de guider l’industrie du recyclage automobile lorsque les véhicules électriques et leurs batteries se retrouveront dans des chantiers de récupération.
Le premier commentaire de Matte parle de la nécessité pour l’ARPAC de rassurer les Canadiens sur le fait que les automobiles sont recyclées dans ce pays depuis plus d’un siècle et que les véhicules électriques ne seront pas ce qui arrêtera cela.
Deuxièmement, les Canadiens peuvent être rassurés lorsque leur véhicule électrique arrive en fin de vie, car toute entreprise membre des Recycleurs automobiles du Canada (ARC) s’avère être un concessionnaire qualifié, capable de démonter et de recycler un véhicule électrique en toute sécurité et de manière durable. selon les normes du Canadian Automotive Recyclers Environmental Code.
Les batteries prises en charge par une installation membre de l’ARC peuvent être inventoriées, inspectées et revendues, pour réparer d’autres véhicules ou à des entreprises qui s’occupent de la fabrication d’équipements de stockage d’énergie.
Enfin, Matte suggère une taxe pour les acheteurs qui cherchent à exporter des pièces canadiennes des VÉ qui pourraient contenir des minéraux critiques et stratégiques qui pourraient autrement être réintégrés dans le processus de fabrication.